Depuis quelques semaines, l'opinion nationale est braqué vers les parties engagés à l'élection présidentielle au Cameroun, la société civile et autres...qui se concertent dans l'optique de trouver un candidat consensuel digne et capable de les représenter. Entre marchandages, échos démesurés et voir surdimensionnés, traîtrise, corruption et tricheries, les populations semblent ne plus faire confiance aux onze entrants qui devra concourir face au mastodonte RDPC et son leader, président sortant et candidat à sa propre succession.
Une telle proposition serait la bienvenue dans un pays où le pouvoir central n'avait pas en main toutes les cartes du jeu en sa faveur, Elecam, Conseil constitutionnel, l'administration centrale et décentralisée, jusqu'aux forces de sécurités voir les chefs traditionnels, religieux et le pouvoir d'achat. Un regard analytique vers le onze entrants laisse entrevoir des failles de pénétration et de compromission dans le simple fait de se faire plein les poches. Pourtant les avantages d'un telle initiative sont grandioses et salutaires.
1. Unité de l'opposition : Un candidat consensuel peut rassembler les différentes factions de l'opposition, renforçant ainsi leur chance de victoire.
2. Élargissement de la base électorale : Il peut attirer des électeurs de différents partis et groupes, élargissant ainsi sa base de soutien.
3. Crédibilité accrue : Il peut être perçu comme plus crédible et plus légitime, ce qui peut renforcer sa position face au président sortant.
Mais tout aussi les inconvénients sont aussi nombreux que les avantages.
*Inconvénients :
1. Compromis sur les idéaux : Un candidat consensuel peut devoir faire des compromis sur ses idéaux et ses valeurs pour plaire à différentes factions, ce qui peut aliéner certains électeurs.
2. Manque de charisme : Il peut ne pas avoir le même niveau de charisme ou de personnalité que d'autres candidats, ce qui peut rendre difficile la mobilisation des électeurs.
3. Difficulté à se démarquer : Dans un contexte où tout est mis en avant pour la victoire du président sortant, un candidat consensuel peut avoir du mal à se démarquer et à se faire entendre.
Dans ce contexte, il faut aussi tenir compte de certains facteurs stratégiques sur le terrain durant les préparatifs comme.
1. Stratégie de campagne : La stratégie de campagne du candidat consensuel devra être soigneusement élaborée pour contrer les efforts du président sortant et de son parti. Bien qu'au Cameroun, l'électorat est d'abord fraternel puis régional, par la suite il y a.
2. Mobilisation des électeurs : Le candidat consensuel devra mobiliser les électeurs et les encourager à voter pour lui, malgré les obstacles potentiels.
3. L' Intégrité et la transparence : Le candidat consensuel devra maintenir son intégrité et sa transparence tout au long de la campagne pour renforcer la confiance des électeurs.
En fin de compte, le choix d'un candidat consensuel de l'opposition dépendra des circonstances spécifiques de l'élection et des objectifs de l'opposition. Il est important de peser soigneusement les avantages et les inconvénients avant de prendre une décision.
Dans le cas propre au Cameroun, l'appât du gain et la corruption peuvent être des obstacles importants pour la réussite d'un consensus entre les candidats de l'opposition. Il mettra en avant les conflits d'intérêts, car les candidats de l'opposition peuvent avoir des intérêts personnels ou financiers qui les poussent à privilégier leurs propres intérêts plutôt que l'intérêt général. Cette dérive pourra créer un véritable manque de confiance, car la corruption et l'appât du gain peuvent créer un climat de méfiance entre eux rendant difficile la construction d'un consensus. Les conséquences directes seront visibles comme actuellement, on observera des divisions internes. Certains candidats membres de ce consensus peuvent être tentés de faire des alliances avec le parti au pouvoir ou d'autres groupes d'intérêts pour obtenir des avantages personnels, ce qui peut créer d'avantages de divisions internes et affaiblir le consensus. On assistera alors à la perte de crédibilité de ce collège consensuel car ils seront perçus comme corrompus ou motivés par l'appât du gain, cela peut nuire à leur crédibilité et à leur capacité à mobiliser les électeurs surtout que la plupart sont d'anciens affidés du gouvernement et du parti au pouvoir.
Pour surmonter ces obstacles, il est important que les candidats de l'opposition affichent une transparence totale, ils doivent être transparents sur leurs finances et leurs intérêts pour éviter les soupçons de corruption. Ils doivent par la suite établir des règles claires pour la sélection du candidat et la gestion des fonds de campagne. Ensuite, faire
preuve d'intégrité sans faille et une volonté de servir l'intérêt général.
En fin de compte, la réussite d'un consensus entre les candidats de l'opposition dépendra de leur capacité à mettre de côté leurs intérêts personnels et à travailler ensemble pour un objectif commun.
Yves Constant Malongo
Cabinet MAD PICTURES COMMUNICATION AND PRODUCTION
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