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Société

Crimes rituels sur les enfants en Afrique en période électorale, le Cameroun n'est pas en reste.

by Tech Afrique cameroun - 2025-09-21 05:55:57 0 View(s) 0 Comments
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A l’approche d’échéances électorales, nombre de capitales africaines sont le théâtre de disparitions mystérieuses d'enfants. Douala, Yaoundé ou Bafoussam n’échappent pas à la règle, notamment à la veille des élections présidentielles. Les crimes rituels sont sûrement à l’origine de disparition et de  décès d'enfants.
De nombreux faits de sociétés relayés par les réseaux sociaux, font état de plusieurs disparitions ou d'assassinats
d'enfants ay travers certaines villes du pays, des assassinats toujours liés à de crimes rituels dont la finalité serait la prospérité sociale et financière. Des préjugés pas vraies sorties des quartiers lugubres qui laissent croire…
 Les meurtres commis dans un contexte de pratiques occultes ou ésotériques, souvent liés à des croyances mystiques ou à la sorcellerie, et motivés par la recherche supposée de pouvoir, de protection spirituelle ou de réussite sociale ou politique. 
Ces crimes consistent généralement en l’enlèvement de victimes, principalement des enfants, suivis de mutilations ciblées sur certaines parties du corps (organes, sang, crâne), utilisées dans des rituels à visée symbolique ou magique.
Ils sont certaines fois dénoncés par la société civile et beaucoup plus via les réseaux sociaux. Au Cameroun, le combat reste long, d'ailleurs, les pratiques très courantes dans certaines églises dites de reveil se passent avec la complicité de tous. La société civile reste encore muette face à cette gangrène sociale. Par contre, dans certains pays voisins à l'instar du Gabon ou du Congo,  de nombreux efforts sont faits pour éradiquer ce phénomène avec l'appui des institutions internationales de défense des droits humains. 
A voir autrement, d’autres analyses mettent l’accent sur la dimension symbolique et politique des crimes rituels. Ces derniers seraient utilisés par les élites Camerounaises comme instruments d’affirmation de pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1960. Leur recours à des symboles mystiques, issus à la fois de l’ésotérisme maçonnique et des traditions animistes locales, aurait contribué à instaurer une culture du secret et de la crainte autour de ces pratiques. Cette perception s’inscrit également dans un imaginaire hérité de l’époque coloniale, opposant une côte « moderne et civilisée » à un arrière-pays perçu comme archaïque et sauvage. Ce dualisme spatial, forgé au XIXe siècle, aurait été progressivement intégré et réinterprété dans les représentations contemporaines du phénomène.
L’apparition de ces pratiques est parfois associée à la diffusion de croyances liées à la sorcellerie en provenance de certains pays d'Afrique comme le Cameroun, le Congo, l’Afrique du Sud ou le Nigéria,  Parmi elles figure notamment la croyance des « enfants sorciers », popularisée par certaines Églises de réveil évangéliques en République démocratique du Congo, qui se seraient répandue par la suite dans plusieurs pays. Ce phénomène s’inscrirait dans un ensemble plus large de croyances et de pratiques magiques présentes en Afrique centrale, mêlant cultes des esprits, rituels d’initiation ou encore trafic de crânes et de restes humains, qui coexistent en parallèle avec les religions monothéistes et les logiques modernes de rationalité
Selon certains anthropologues, ces crimes seraient une conséquence des désordres politiques et sociaux liés à la colonisation et à l’introduction du capitalisme néolibéral en Afrique. Ils seraient ainsi une distorsion des croyances animistes traditionnelles, influencées par des modèles de pouvoir, de domination et de réussite issus de l’Occident. Protégeons nos enfants et les enfants à autrui au jour le jour afin de les voir sévir offrandes malsaines aux affidés du démon

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